mardi 29 octobre 2013

A secret with a gun !


Mon pote Bandini est un artiste rare. Un mec qui se donne à fond. J'aime écrire pour lui. Ses dessins transcendent mes histoires. Cela devient juste magique ! Pendant la réalisation des Âmes Sèches, Bandini a pas mal souffert. Je pense l'avoir orienté vers une voie qui lui coûtait trop. Ce nouveau projet, en revanche, me semble fait exactement pour lui. Et c'est avec bonheur que je viens de recevoir ces premières recherches. Cela ne sera pas un album de plus, loin de là. Ça sera notre PUTAIN d'album ! 

 

mardi 22 octobre 2013

Du canard et des bulles...

Me voilà de retour du salon de Bassillac.
Du coup, voici un petit compte-rendu (objectif) :


1.Le voyage 5 (sur 5).
Bassillac, c'est tout près de Périgueux. Donc pas si loin de chez moi. A l'aller, je fais le voyage avec mon pote Franck Biancarelli et un chauffeur de prestige. Une heure et demi de voiture où on refait l'historique du festival d'Angoulême... Mise en bouche sympa.
Au retour, je reviens avec des angoumoisins rencontrés pendant le festival (Cécile et Hervé). On va plus vite grâce à un raccourci et l'ambiance est des plus sympas. En gros, j'ai plus l'impression d'avoir parlé avec des copains plutôt que voyager. Et c'est tant mieux.

2. L'accueil 6 (sur 5).
Bon, ce n'est pas la première fois que je viens. Donc si je suis de retour, c'est que l'accueil est bon. J'ai plus l'impression de revoir des potes qu'autre chose. 
J'en profite pour creuser un peu plus les relations avec les deux libraires qui se partagent le salon. et peu importe ceux qui s'occupent de nous. Les deux sont pros, sympas et plein de bonnes intentions.

3. L'hôtel 4,5 (sur 5).
Je loge à L'écluse. Un endroit un peu vieillot mais du coup plein de charme. Même hors festival, c'est exactement le genre d''endroit où j'irai bien volontiers. Dommage que tous les auteurs ne soient pas logés là...

4. Les repas 4,5(sur 5).
Le samedi midi et le dimanche midi, c'est buffet. C'est toujours bizarre car soit on mange trop, soit pas assez et surtout pas facile d'équilibrer. Mais c'est plutôt de ma faute. Le miam est bon et les bulots sont frais ! Le vin est moyen mais ça me va très bien : j'en prends pas ! Très sympa.

Le samedi soir. Le bon moment du festival ! Du canard sous toutes ses formes. Le vin est super (surtout le second). L'ambiance est mémorable (mais si un peu assourdissante au départ ! merci David) et on a le droit à un petit panier garni pour chaque auteur présent ! De quoi prolonger l'amour du canard !
La fête continu à l'hôtel...

5. Le lieu 4 (sur 5).
Bon, le truc classique mais embêtant : c'est dans un gymnase que se passe les dédicaces. C'est assez "sans âme" mais bon enfant. Mon regret est de ne pas avoir eu le courage d'aller me balader avant manger car la campagne est vraiment superbe.

6. Les rencontres 4,5 (sur 5).
Beaucoup de retrouvailles (Rica, Kieran, Gihef, Biancarelli, Wasterlain), des rencontres merveilleuses et inattendues (Cécile Chicault et Hervé Pauvert, Tito) et des premières fois en live après beaucoup de blablas numériques (Morja, Brice Cossu et Alexis Sentenac). La grande classe et l'impression de ne pas avoir assez de temps avec tout le monde.

7.Fréquentation (et livres signés). 5 (sur 5).
L'entrée n'était pas gratuite. Mais cela n'a pas arrêté grand monde ! C'est bien simple, je n'ai pas arrêté trente secondes. J'ai arrêté de compter après 80 bouquins (en deux jours). Ouf ! Les libraires étaient contents, les organisateurs aussi et moi de même ! 
Un petit moment de bonheur est de voir l'âge du public pour Klaw. Enfin, des gamins en face de moi !

Conclusion.
Bon, très grosse poilade + bonne bouffe + beaucoup de public = j'ai bien fais de venir. Pour pas lasser les gens, je passerai mon tour l'année prochaine mais je compte bien revenir vite fait ! Longue vie à Bassillac !
Et merci aux organisateurs !

jeudi 17 octobre 2013

The passenger


6 ans ! 6 ans à se parler et à travailler via le web. Pratiquement 200 pages de faites sans se voir en vrai ! Et puis, un jour, c'est la rencontre. Un truc de fou. Un chouette moment. 
Merci Lelis d'avoir fait le voyage du Brésil à chez moi. Maintenant, le but est de ne pas attendre 6 ans de plus pour se revoir.

vendredi 4 octobre 2013

Sélections...


Bon, ce ne sont que des nominations... pas encore des prix. Mais c'est quand même la première année où ça se fait ! Le fait que ça soit sur deux albums (Klaw et Temudjin) me fait quand même bien plaisir. Les résultats bientôt...


mercredi 2 octobre 2013

the more it changes the more it stays the same


Ankh, depuis le début, est un projet un peu à part. il date d'une époque où je partageais un atelier avec Vincent Lamassonne. Pendant sa pause clope, nous échangions nos idées. Un jour, j'ai sorti un premier jet de cette histoire. Vincent y a apporté des choses... Puis nous nous sommes éloignés et le projet est tombé à l'eau. Quelques années plus tard, un éditeur est venu me voir pour savoir si j'avais une histoire à lui proposer. Avec l'accord de Vincent, j'ai remis à flot Ankh. Modifiant ici et là plusieurs aspects. Puis l'éditeur a fait faillite (une semaine après la sortie de tome 1). Le dessinateur, Etienne Guillard, a décidé de jeter l'éponge. Et le temps s'est de nouveau écoulé.
Un soir, l'ami Bruno Lachard et moi discutions... je lui ai fait lire le scénario de Ankh et il m'a proposé de le dessiner. Comme nous sommes fous et aussi très amoureux de la BD (de la narration), nous avons mis en place une nouvelle approche. Elle s’apparente aux strips des temps anciens (que ça soit d'US ou  d'ailleurs), quand la bd passait dans les journaux. Bruno apporte beaucoup de choses. Dans le découpage et dans le dessin. Et chose merveilleuse, j'y trouve une version beaucoup plus fidèle à l'originale. Aux désirs que j'avais en inventant l'histoire de Ankh sous un ciel gris, dans le jardin de Vincent.

Je ne sais pas encore comment nous allons "vendre" le projet avec Bruno. L'idéal serait de trouver un éditeur un peu fou qui aime vraiment la bd. Alors on sortirait Ankh en format à l'italienne. Et on tenterait une prépublication dans un (ou plusieurs) quotidien. Car même si ce thriller est d'aujourd'hui, j'espère qu'il sera assez classique pour mettre ses petits pieds dans les traces laissées par les anciens. Pour moi (pour nous), il s'agit de rendre hommage à une certaine façon de faire ce métier... Et de raconter cette histoire qui me tente toujours depuis tant de temps.